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TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs)
modification 2023-01-05-source portail ameli .fr et HAS
Les troubles obsessionnels compulsifs déclenchent des pensées incontrôlables, engendrant des comportements répétitifs et irrépressibles appelés "compulsions". Dans cette situation, consulter rapidement est important.
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) déclenchent des pensées dérangeantes, répétitives et incontrôlables, causant une forte anxiété. Ces obsessions se focalisent sur des thèmes précis (saleté, sexe, peur de l’erreur, etc.) Ils sont fréquents et débutent souvent avant l’âge de 25 ans.
Maladie psychique chronique, les TOC (troubles anxieux graves) sont caractérisés par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément. Ces symptômes ont, dans tous les cas, un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) font partie des troubles anxieux graves.
Il s’agit de pensées (idées, images) ou d’impulsions (besoins irrésistibles d’accomplir certains actes) envahissantes et récurrentes. Elles concernent des thèmes précis :
Ces obsessions surgissent dans l’esprit sans raison, contre la volonté du patient, de manière contraignante et intrusive. Pour la personne concernée, elles paraissent souvent douloureuses ou inappropriées. Elles peuvent même sembler très déplaisantes, inacceptables ou dégoûtantes. Au quotidien, ces symptômes génèrent angoisse et souffrance.
Les compulsions sont des comportements ou des actes mentaux répétitifs (ou "rituels"). Le patient se sent obligé de répéter certaines actions pour chasser l’obsession de son esprit ou pour faire diminuer son anxiété. Il les exécute pour réduire l’anxiété ou la souffrance générées par les obsessions. Selon la nature de ces dernières, les compulsions prennent une forme particulière :
La personne atteinte se sent obligée d'accomplir ces rituels suivant des règles précises, de façon prédéfinie. Néanmoins, les compulsions ne procurent ni plaisir ni satisfaction : elles n’apportent qu’un soulagement temporaire, avant le retour des pensées anxiogènes.
Dans tous les cas, les obsessions et les compulsions ont un fort retentissement sur le comportement de la personne atteinte de TOC. Celle-ci sait que ses idées obsessionnelles sont produites par son esprit et ne sont donc pas imposées par l’extérieur et reconnaît habituellement que ses actes et pensées sont excessifs, déraisonnables et absurdes.
De ce fait, la plupart des personnes souffrant de TOC :
Vidéo : Les TOC et leur mécanisme de survenue
En cas de TOC, les obsessions et les compulsions associées peuvent beaucoup varier d’un patient à l’autre. Toutefois, chez un même malade, elles sont toujours liées à un thème central (qui peut évoluer au fil du temps). On distingue ainsi plusieurs groupes de troubles.
Ce TOC touche le plus souvent les femmes. La personne atteinte craint excessivement la saleté et la contamination par des germes (ex. : peur des virus, des bactéries), pour elle et ses proches. Il en résulte divers rituels de purification :
Par ailleurs, l’obsession de la saleté donne lieu à l’évitement de certaines situations (serrage de main, contact avec des objets ou des lieux considérés comme sales, etc.)
La personne peut aussi imposer ces principes aux membres de sa famille.
Ce trouble obsessionnel et compulsif est plus fréquent chez les hommes. Il se manifeste par la peur obsédante d’avoir commis une erreur ou d’avoir été inattentif, avec des conséquences néfastes pour soi-même et pour autrui. Cette obsession engendre en particulier des rituels de vérification :
•Par exemple, la personne se lève plusieurs fois par nuit pour vérifier que le gaz est bien éteint, ou la porte bien fermée.
•Elle peut aussi rechercher des réassurances, par exemple demander des dizaines de fois si elle n’a vraiment écrasé personne avec sa voiture.
•Parfois, la personne surveille aussi ses propres mots ou pensées en permanence, parce qu’elle s’imagine que certains d’entre eux pourraient causer une catastrophe.
La personne est obsédée par l’ordre, la symétrie et l’exactitude. Les rituels associés consistent à :
Le patient redoute de se séparer d’un objet ou d’un papier dont il pourrait avoir besoin. De ce fait, il ne jette rien et accumule des choses sans valeur monétaire ni affective (ex. : détritus entassés dans la baignoire, dans l’évier, sur les meubles, etc.)
Ce TOC repose sur un souci exagéré d’une partie de son propre corps (ex. : impression obsédante d’avoir le nez déformé).La personne touchée se regarde sans cesse dans les miroirs. Elle passe aussi beaucoup de temps à camoufler son "défaut" par divers moyens (maquillage, vêtements, accessoires).
La personne est envahie de pensées répétitives de nature violente, sexuelle ou blasphématoire. Cela lui procure un sentiment d’horreur ou de dégoût. Parfois, ces réactions s’accompagnent d’une phobie d’impulsion : le patient craint de commettre un acte immoral (ex. : geste indécent en public) ou criminel (ex. : pousser quelqu’un sous une rame de métro).
Dans ces formes de TOC, les compulsions ne sont pas systématiques. Lorsqu’elles existent, il s’agit de formules (prononciation de chiffres ou de mots particuliers), de prières ou de gestes ritualisés. Ces comportements servent à écarter les pensées obsédantes. La personne atteinte peut aussi chercher des réassurances auprès de son entourage (ex. : demander plus de 500 fois dans la journée si elle n’a pas commis tel ou tel acte).
Certains comportements obsessionnels sont apparentés aux TOC à cause de leur impact sur la vie personnelle. On peut citer par exemple :le besoin excessif de s'épiler les sourcils ;ou celui de s'arracher des mèches de cheveux (trichotillomanie).
Il s’agit d’une maladie fréquente : on estime que 2 à 3 % des Français souffrent actuellement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Toutefois, ce chiffre est sans doute en dessous de la réalité. En effet, certaines personnes atteintes ne consultent pas, et ne sont donc pas prises en compte dans ce recensement.
Les TOC arrivent au quatrième rang des troubles psychiatriques les plus répandus (après les troubles phobiques, les addictions à l'alcool et aux drogues, et les troubles dépressifs).
Dans 65 % des cas, la maladie débute avant l’âge de 25 ans, et dans 15 % des cas après 35 ans. Les enfants et adolescents peuvent être atteints. Hommes et femmes sont atteints de façon égale.
Dans tous les cas, la prise en charge médicale intervient souvent plusieurs années après l’apparition des premiers symptômes. En effet, les personnes concernées ont tendance à dissimuler longtemps leur maladie.
Oui, les enfants peuvent présenter des TOC et ils sont particulièrement sujets à certaines obsessions-compulsions :
Même si les connaissances scientifiques sur les TOC ont progressé, les causes de cette maladie restent inconnues. En général, l’apparition des troubles obsessionnels et compulsifs est progressive, et liée à plusieurs éléments concomitants.
Les personnes malades ont souvent des proches atteints :
De même, la survenue de TOC chez un "vrai jumeau" augmente le risque de développer la maladie pour son frère ou sa sœur.
L’apparition des TOC semble liée à un dysfonctionnement concernant certains neuromédiateurs comme la sérotonine, la dopamine ou la vasopressine. Les scientifiques ont, en effet, identifiés plusieurs circuits cérébraux perturbés et découvert que certaines zones du cerveau sont en hyperactivité chez les personnes atteintes de TOC.
Un dérèglement du système immunitaire pourrait être à l'origine de la fabrication d'auto-anticorps dirigés contre certaines zones du cerveau et serait impliqué dans la survenue de TOC précoces, chez l'enfant.
Enfin, dans 30 % des cas (38 à 54 % chez l’enfant), les troubles obsessionnels compulsifs se déclenchent brutalement, après un traumatisme ou un stress important. Toutefois, ces événements doivent être considérés comme des révélateurs de la maladie, plutôt que comme des causes directes de celle-ci.
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Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : symptômes, diagnostic et évolution
10 juin 2020 texte source ameli.fr
En cas de pensées obsédantes suivies d’actes répétitifs, il est conseillé de consulter rapidement. Après avoir évalué les troubles obsessionnels et compulsifs, le médecin traitant dirige son patient vers un psychiatre ou un psychologue.
Il est utile de consulter son médecin traitant (ou son pédiatre) en cas de symptômes suivants, évoquant des troubles obsessionnels et compulsifs :
La personne atteinte se sent obligée d'accomplir ces rituels suivant des règles précises, de façon prédéfinie. Néanmoins, les compulsions ne procurent ni plaisir ni satisfaction : elles n’apportent qu’un soulagement temporaire, avant le retour des pensées anxiogènes
Lire l'article : Les différents types de TOC
Ces idées et/ou ces actes ont un retentissement sur la vie quotidienne et mettent la personne en difficulté face à ses obligations professionnelles, sociales ou familiales.
S'il s'agit d'un enfant, celui-ci est occupé plus d’une heure par jour par des manies et des rituels, et il se met en colère lorsque ses parents essaient d'empêcher ses comportements. Cela le fatigue et perturbe sa scolarité, comme ses autres activités.
Le diagnostic doit intervenir le plus tôt possible. En effet, une prise en charge médicale précoce augmente les chances de réponse favorable aux traitements. Il est donc important de ne pas banaliser ces problèmes, et de ne pas penser qu’ils vont disparaître d’eux-mêmes avec le temps.
La plupart des adultes ont des pensées ou des actes évoquant des obsessions ou des rituels (ex. : superstition poussant une personne à éviter de passer sous une échelle).
De même, tous les jeunes enfants ont des manies (ex. : sucer son pouce), nécessaires à leur développement psychique, intellectuel et affectif. Ils pratiquent aussi des rituels, qui ont une fonction de protection face au monde extérieur (ex. : besoin d’une berceuse tous les soirs pour s’endormir). Plus tard, ces comportements sont remplacés par des hobbies et des collections.
Ces traits ne doivent pas inquiéter. En effet, pour que l’on puisse parler de TOC, il faut que les troubles concernés. :
Le médecin traitant mène une première évaluation des troubles obsessionnels et compulsifs.
Il interroge son patient sur ses symptômes :
Ce premier bilan est confirmé si nécessaire par un psychiatre ou un psychologue, en deux étapes :
le praticien fait remplir à son patient des questionnaires ou effectuer des tests pour connaître l'intensité de ses troubles, selon une échelle d’évaluation bien précise. Les résultats permettent notamment de suivre l’évolution de son état, une fois le traitement mis en route ;
il recherche d’autres problèmes éventuels, parfois associés aux TOC :
Si vous êtes atteint de TOC sévères, votre médecin traitant peut demander la reconnaissance de votre maladie au titre d'affection de longue durée (ALD). Les examens et les soins en rapport avec cette maladie sont alors pris en charge à 100 %, sur la base des tarifs de l’Assurance Maladie.
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont chroniques. Leur intensité peut changer tout au long de la vie, avec des variations selon les patients.
Lorsque la prise en charge thérapeutique est précoce, les symptômes s’atténuent, les rituels sont moins nombreux permettant une vie quotidienne à peu près normale. Toutefois, en l’absence de soins, les TOC ont tendance à s’accentuer, le stress représentant un facteur aggravant.
Chez l'adulte, il existe diverses évolutions possibles, en fonction de la gravité des symptômes :
Chez l'enfant, les troubles obsessionnels et compulsifs évoluent de multiples façons, selon l’intensité des manifestations :
Documents utiles
Le trouble obsessionnel compulsif en milieu scolaire (aftoc.org)
Fiche pratique
Le trouble obsessionnel compulsif (aftoc.org)
Le traitement des TOC ou troubles obsessionnels compulsifs repose sur la prise d’antidépresseurs. Une psychothérapie, agissant sur les comportements et les pensées, est aussi possible (en particulier chez les enfants). Ces deux types de traitements peuvent être associés.
En cas de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les soins proposés ont deux objectifs :
Le traitement est mis en place par le psychiatre, le pédopsychiatre ou le psychologue, en coordination avec le médecin traitant.
Les traitements entrepris dépendent de la gravité des troubles obsessionnels et compulsifs :
Dans certains cas, le thérapeute peut aussi préconiser une thérapie de groupe ou familiale.
Globalement, les médicaments, la thérapie comportementale et cognitive ou l'association des deux types de traitements :
Le traitement repose sur la prise de certains antidépresseurs qui, dans le cas des TOC, ne sont pas utilisés pour leur effet antidépresseur, mais pour leur effet anti-obsessionnel :
L'effet de ces médicaments se manifeste généralement au bout de trois à quatre semaines, et la durée de la prescription est souvent longue (jusqu’à plusieurs années).
En cas de survenue d'effets indésirables au cours du traitement, il est important de le signaler immédiatement à son médecin.
Lorsqu’un arrêt du traitement est envisagé, celui-ci doit être très progressif avec une diminution lente et régulière des doses. En effet, un arrêt brutal ou trop rapide des prises peut entraîner une rechute avec réapparition des troubles obsessionnels et compulsifs.
La thérapie comportementale et cognitive (TCC) est une psychothérapie courte, visant toujours à la résolution d’un problème précis (obsessions, compulsions). Pour cela, elle agit concrètement sur les comportements problématiques, en cherchant à modifier les pensées (cognitions) et les émotions (ex. : angoisse).
Lors d’une thérapie comportementale et cognitive, l’aide médicale apportée fait intervenir plusieurs principes :
Le médecin fournit toutes les informations et explications nécessaires sur les techniques et objectifs du traitement, ainsi que sur la maladie elle-même.
Le thérapeute détermine avec la personne traitée des objectifs réalistes et des démarches actives pour les atteindre. En particulier, il apprend au malade comment s’auto-observer, changer son interprétation des situations et modifier ses actes.
Le praticien échange avec le patient tout au long de la thérapie, et lui donne son point de vue.
La thérapie comportementale et cognitive peut utiliser plusieurs techniques. Parmi les plus employées, figure l’exposition graduée avec prévention de la réponse (EPR) : le thérapeute aide le malade à affronter progressivement les situations qu'il redoute, sans effectuer de rituel. Cette exposition se déroule de manière très structurée. Médecin et patient établissent ensemble une liste de situations sur lesquelles travailler, en commençant par les moins anxiogènes. Puis, une fois seule, la personne traitée réalise par elle-même des exercices quotidiens concernant ces situations, définis avec le thérapeute.
Un travail cognitif complète ce traitement comportemental. Il consiste notamment à transformer les fausses croyances que la personne a pu développer, à propos d’elle-même ou du monde extérieur.
La thérapie comportementale et cognitive peut être mise en place par le médecin traitant, le psychiatre ou le psychologue, formés à cette technique. Elle comprend habituellement une vingtaine de séances, à raison d’une par semaine (ce nombre est parfois plus important dans les formes sévères de TOC). Les résultats de cette thérapie sont souvent évalués à l'aide de questionnaires, soumis au patient en début et en fin de traitement.
De nouvelles techniques sont à l’étude, telle que la neurochirurgie fonctionnelle (chirurgie du cerveau visant à modifier le fonctionnement des cellules nerveuses, les neurones).
Ces soins sont menés au cas par cas, pour soigner des TOC intenses qui résistent à tous les autres types de traitement. Ils se déroulent dans des services hospitaliers très spécialisés.
Pour les enfants et adolescents souffrant de TOC, la thérapie comportementale et cognitive est le traitement le plus utilisé. Elle repose surtout sur l’exposition graduée avec prévention de la réponse (EPR), et est adaptée à l’âge de l’enfant. Selon les préférences de celui-ci et de sa famille, il peut s’agir d’une thérapie individuelle ou de groupe.
Dans tous les cas, les soins se déroulent dans certaines conditions :
tous les professionnels de santé qui interviennent (pédiatre, pédopsychiatre, médecin traitant, infirmière scolaire, etc.) travaillent en étroite coordination ;
toutes les personnes au contact de l’enfant (famille ou tuteurs, enseignants) sont impliquées.
Si la thérapie comportementale et cognitive n’est pas assez efficace, elle peut être complétée par la prise d’inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (paroxetine, sertraline, etc.) Ces médicaments sont prescrits en respectant les contre-indications, les précautions d'utilisation et avec une surveillance particulière des éventuels effets indésirables (ex. : risque suicidaire augmenté).
Documents utiles
La prise en charge de votre trouble anxieux (has-sante.fr)
Si vous souffrez de troubles obsessionnels compulsifs, informez-vous sur votre maladie pour améliorer votre quotidien. Respectez les traitements entrepris, et acceptez le soutien proposé par vos proches. Ceux-ci peuvent notamment vous encourager dans vos efforts.
Voici quelques conseils à suivre au quotidien.
Pour mieux participer à votre prise en charge, informez-vous sur votre maladie. Cela vous permet de mieux faire face à certaines situations, et de surveiller l’évolution de vos troubles obsessionnels et compulsifs. Vous apprenez notamment à reconnaître d’éventuels symtômes d'aggravation, pour les signaler à l’équipe soignante
Les médecins, ainsi que votre entourage, peuvent vous soutenir dans votre combat contre vos obsessions et rituels. Aussi, ne cachez pas votre maladie à vos proches.
Les médicaments agissent parfois au bout d’un certain temps sur les TOC. Aussi, ne vous découragez pas en l’absence d’évolution immédiate. Dans tous les cas, prenez vos antidépresseurs régulièrement, aux doses prescrites. Ne modifiez pas le traitement par vous-même, et ne l’arrêtez jamais sans avis médical. En cas d’effet secondaire, parlez-en à votre médecin.
Si vous suivez une thérapie comportementale et cognitive, assistez à tous vos rendez-vous chez le médecin ou le psychothérapeute. Réalisez tous les exercices demandés, en suivant bien les consignes données. Continuez le suivi et la surveillance aussi longtemps que préconisé par l’équipe soignante.
Évitez de vous isoler, afin de retrouver une vie normale sur les plans social, familial et professionnel.
N’hésitez pas à prendre contact avec les associations de patients et de familles de malades souffrant de TOC. Ces structures peuvent notamment vous aider à diminuer la honte ou la culpabilité que vous ressentez peut-être face à la maladie.
L’entourage d’un malade souffrant de TOC joue un rôle important. En effet, la famille est souvent impliquée contre son gré dans les rituels du malade (même si celui-ci a commencé par cacher ses troubles). Les proches peuvent aussi accompagner la personne touchée, tout au long du traitement.
Voici ce que vous pouvez faire si une personne de votre entourage présente des troubles obsessionnels et compulsifs :